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Juncker parla in francese al convegno: “L’inglese è lingua in uscita”

Il presidente della Commissione: “Dobbiamo abituarci al fatto che altri linguaggi ufficiali vengano utilizzati con altrettanta intensità”


Bruxelles – L’inglese è “una lingua in uscita”, e quindi meglio rivolgersi alla platea in francese. Jean-Claude Juncker con una battuta ha mandato una frecciata ai britannici che si avviano sulla strada della Brexit. Intervenendo al convegno organizzato dalla Commissione, ‘The European Pillar of Social Rights: Going forward together’, il presidente ha iniziato parlando in inglese, ma dopo pochi minuti è passato al francese, riaprendo così il dibattito sul futuro dell’utilizzo dell’inglese come lingua dell’Ue ora che il Regno Unito, unico Paese ad averlo scelto come propria lingua ufficiale, smetterà di far parte della famiglia europea.
“L’inglese è una lingua in uscita nell’Unione europea, quindi dobbiamo abituarci al fatto che altre lingue ufficiali vengano utilizzate con la stessa intensità con cui usavamo prima l’inglese, quindi parlerò in francese e forse in tedesco”, ha affermato per poi aggiungere “non parlerò però in lussemburghese”, riferendosi al fatto che il Granducato non ha chiesto che la sua lingua venisse inserita tra quelle ufficiali dell’Ue.
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http://www.eunews.it/2017/01/23/juncker-inglese-brexit/75959

« Lost in Trumpslation », ou de la difficulté de traduire Donald Trump


Faut-il traduire l’homme comme il parle ou lisser sa syntaxe hachée et risquer de laisser penser qu’il s’exprime normalement ?


Mi-décembre, Bérengère Viennot racontait sur Slate ses difficultés à traduire Donald Trump en français. D’abord des « déclarations choc » et des « tweets assassins », puis des discours, a fortiori depuis que le candidat est devenu le vainqueur. Le discours de Donald Trump est « facile à comprendre », mais son manque de vocabulaire est tel qu’il complique considérablement la tâche du traducteur. Au printemps dernier, une étude réalisée par l’université Carnegie Mellon, largement relayée aux Etats-Unis, avait démontré que le niveau de grammaire des discours de Donald Trump se situait juste en dessous du niveau sixième (6th grade).


Bérengère Viennot donne l’exemple de l’interview accordée au New York Times, fin novembre. Selon elle, dès lors qu’il doit improviser des réponses sans un discours écrit ou des notes, « il s’accroche désespérément aux mots contenus dans la question qui lui est posée, sans parvenir à l’étoffer avec sa propre pensée ». Exemple : le rédacteur en chef, Dean Baquet, lui demande s’il a tenu pendant sa campagne un discours propre à « galvaniser » (« energize ») l’extrême droite américaine, et comment il compte la gérer désormais. Sa réponse :
« Je ne crois pas, Dean. Tout d’abord, je ne veux pas galvaniser le groupe. Je ne cherche pas à les galvaniser. Je ne veux pas galvaniser le groupe, et je veux désavouer le groupe. Ils, encore une fois, je ne sais pas si c’est les journalistes ou quoi. Je ne sais pas où ils étaient il y a quatre ans, et où ils étaient pour Romney et McCain et tous les autres qui se sont présentés, donc je ne sais pas, je n’avais rien comme élément de comparaison. Mais ce n’est pas un groupe que je veux galvaniser, et s’ils sont galvanisés je veux me pencher sur la question et savoir pourquoi. »
Cet exemple illustre le fait que Donald Trump, même en lui reconnaissant la difficulté qu’il peut y avoir à improviser une réponse, se contente de « répéter les mêmes mots en boucle ».

Recréer une impression dans une autre langue

Le travail de traduction consiste moins à traduire des mots qu’à traduire des pensées, une personnalité, afin de « créer chez le lecteur la même impression, la même réflexion que celles qui ont été suscitées chez le lecteur d’origine ».

La pauvreté du vocabulaire de Trump oblige celui qui veut le faire comprendre dans une autre langue à trouver des stratagèmes pour donner du relief à son discours.
Bérengère Viennot décrit un vocabulaire monopolisé par quelques adjectifs hyperboliques. « Great » revient 45 fois dans l’interview au New York Times, avec aussi « tremendous », « incredible »« strong » et « tough ». Or il y a diverses manières de traduire ces adjectifs en français, qui renvoient à des niveaux de langue et à des degrés de correction différents. Elle donne l’exemple de cette déclaration :
« I mentioned them at the Republican National Convention ! And everybody said : “That was so great.” »
Elle choisit de la traduire dans un registre familier par « c’était trop bien ».
« Il me fallait traduire l’expression d’un enthousiasme puéril et autosatisfait, donc si j’avais choisi d’écrire à la place, par exemple : “Et mon discours a fait l’unanimité.” La signification aurait été la même mais cela aurait donné une idée fausse de l’intention et du mode d’expression du locuteur. »

Stratégie de campagne ou pensée étriquée ?


Pour illustrer l’importance du choix du registre, la traductrice fait appel au communiste George Marchais, apparemment un cas d’école pour les traducteurs : en URSS, sa parole était relayée uniquement par un interprète « au langage châtié » qui lui a prêté une réputation d’élégance, loin de celle qu’il avait en France.


Il ne s’agit donc pas seulement de mots mais de l’image renvoyée par un homme politique, qu’elle soit consciemment divulguée par ce dernier ou non. Tel est le dilemme du traducteur : faut-il traduire Trump comme il parle, et laisser les lecteurs Français peiner sur un texte de mauvaise qualité ? Ou lisser sa syntaxe hachée et risquer de laisser penser qu’il s’exprime normalement, comme n’importe quel autre chef d’Etat ?

Comme l’expliquait la traductrice dans Slateemployer un vocabulaire simple pour toucher les gens et se démarquer d’une élite politique jugée déconnectée aurait été une stratégie « valable » au cours de la campagne. Mais « dans le cas de Trump, ce n’était pas une stratégie : il est évident que son vocabulaire limité traduit une pensée étriquée ».

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http://www.lemonde.fr/big-browser/article/2017/01/19/lost-in-trumpslation-ou-de-la-difficulte-de-traduire-donald-trump_5065609_4832693.html 

Des applications linguistiques pour apprendre les langues africaines

Hausa, Kiswahili, Chichewa, Duala, Lingala, Yoruba, Luo, Malagasy, Wolof, Camfranglais, Nouchi et tutti quanti, près de 2 000 langues sont parlées en Afrique. Longtemps étouffées par les langues dites « officielles » et très souvent héritées de la colonisation telles que le français, l’anglais, l’espagnol ou le portugais, elles semblent aujourd’hui connaitre un certain regain d’intérêt, et la démocratisation de l’accès à Internet y est pour beaucoup.
Applications mobiles, sites web spécialisés et autres, loin des initiatives gouvernementales, plusieurs acteurs se battent pour faire (re)vivre les langues vernaculaires d’Afrique. Qui sont-ils ? Que font-ils ? Le web peut-il véritablement donner une seconde vie à ces langues ? Etat des lieux.

Mukazali : une encyclopédie en ligne pour apprendre le lingala 

C’est l’idée qu’a eu la romancière congolaise Alpha Mobe, créatrice de « Mukazali», une application pour smartphones et tablettes, permettant d’apprendre le Lingala. Son principe de fonctionnement est simple, car il s’agit en fait d’ « un dictionnaire français-lingala et lingala-français, contenant 2600 mots en français et 2000 en lingala », une langue parlée dans plusieurs pays africains comme la République Démocratique du Congo, la République Centrafricaine, le Congo-Brazzaville, le Burundi ou encore l’Angola, pour ne citer que ceux-là.

Apprendre le Wolof  avec Linguarena Wolof

Cette application iPhone gratuite, qui a pour but « de vous enseigner le wolof, principale langue du Sénégal, également parlée en Gambie et en Mauritanie » comme elle se présente elle-même. Elle s’adresse à toute personne s’intéressant à cette langue et vous propose notamment :
« 15 dialogues audio illustrés sous forme de bandes dessinées, un vocabulaire des mots nouveaux de chaque dialogue, un vocabulaire des mots nouveaux de chaque exercice, un vocabulaire thématique, la prononciation audio de tous les mots du vocabulaire, l’essentiel de la grammaire wolof expliquée en détails, des exercices pour chaque leçon pour évaluer vos progrès et un vrai dictionnaire wolof-français de 1240 mots et français-wolof de 1294 de mots. Sa barre de recherche vous permet également de trouver facilement un mot wolof ou français, un alphabet wolof écrit et en audio et 15 belles illustrations sur la culture sénégalaise».

Apprendre le Bambara, le Luganda ou le Twi sur Africatongues

Le Bambara, le Luganda et le Twi, très répandues respectivement au Mali, en Ouganda et au Ghana sont les trois principales langues mises à l'honneur dans le cadre du projet Africatongues, qui « donne l’opportunité et la chance à tout le monde d’apprendre ces langues par écrit et par audio ».

Learn Swahili, Learn to speak Haoussa

Dans la même veine, Learn Swahili et Learn to speak Haoussasont des applications gratuites pour apprendre deux (02) des langues africaines les plus parlées en Afrique que sont l’Haoussa et le Swahili. Mais, bien plus que de simples dictionnaires, ces applications offrent en plus, quelques activités d’une grande pertinence pédagogique, tout en rendant l’apprentissage plus ludique.
Ainsi, Learn Swahilipropose par exemple une liste de mots qui, lorsque l’on clique sur l’un d’eux, fait apparaitre une image l’illustrant et le mot en question est lu par l’application. De même, des exercices de mémorisation vous sont proposés.
« L’appli vous montre 4 images en définissant leur contenu à haute voix puis les mélange. C’est ensuite à vous de trouver l’image correspondante à celle annoncée par l’appli ».
Une approche ludoéducative que l’on retrouve rarement sur des applications de ce type.

Et la santé n’est pas en reste

Dans un tout autre registre, l’application « Prévention Ebola », développée par Dawkin’s Kamara informaticien ivoirien, est une plateforme de sensibilisation en langues locales (l'attié, le baoulé, le bété, le dioula et le guéré) sur cette maladie qui a récemment sévi dans nombre de pays d’Afrique de l’Ouest. Accéder à de l’information médicale de qualité tout en révisant son patois.
Préserver et mettre en valeur la richesse linguistique du continent, telle semble être la motivation de ces africains qui se sont lancés le défi de créer des applications mobiles pour apprendre les langues de leurs pays d’origine.
Animés par ce désir de voir préserver une part importante de leurs identités culturelles, ils sont de plus en plus nombreux à mettre en place des initiatives visant à vulgariser leurs langues vernaculaires.
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http://cursus.edu/article/26737/des-applications-linguistiques-pour-apprendre-les/#.Vs8VQ5zhDIX

Références :
- Cana, F. Alpha Mobe innove en créant une application permettant de mieux apprendre les langues.Revista Mito, 18 mars 2015. Lien : http://revistamito.com/alpha-mobe-innove-en-creant-une-application-permettant-de-mieux-apprendre-les-langues/
Apprendre le wolof avec Linguarena : gratuit. Mobile Action, 19 octobre 2015. Lien :https://www.mobileaction.co/app/ios/fr/apprendre-le-wolof-avec-linguarena-gratuit/583730179
- Konate, B. Apprendre les langues africaines en ligne. Fasokan. 18 décembre 2011. Lien :http://fasokan.com/2011/12/18/apprendre-les-langues-africaines-en-ligne/
-  3 appli Android gratuites pour apprendre le Woloff, le Swahili et l’Haoussa. Afrique IT News. 09 mars 2013. Lien : http://www.afriqueitnews.com/2013/03/09/3-appli-android-gratuites-pour-apprendre-le-woloff-le-swahili-et-lhaoussa/
-Hauteville, J-M. Une application pour sensibiliser à Ebola. Deutsche Welle. 05 septembre 2014. Lien :http://www.dw.com/fr/une-application-pour-sensibiliser-%C3%A0-ebola/a-17904961

Quelle est la langue la plus difficile à apprendre ?

Certaines langues demandent plus d’une année d’étude pour en connaître les rudiments alors que d’autres ne prennent que quelques semaines. Mais laquelle est la plus difficile de toutes ? Un classement réalisé par l’UNESCO propose le top 10 des langues les plus difficiles dans le monde.



10: le français

Langue d'origine latine, elle n’est guère difficile à apprendre pour les natifs qui sont issus d’un pays qui pratique une langue de la même famille comme l'italien, le portugais et l'espagnol. Il en va tout autrement pour les autres où la prononciation très stricte et les règles d’orthographe parfois obscures laissent souvent perplexes. 

9: le danois

Avec son système phonique insolite, la langue parlée n’a rien ou très peu à voir avec l’écrit. Ce qui complique grandement son apprentissage.

8: le norvégien 

Le Norvégien oral n’a que peu de «normes» officielles et laisse encore une large place au dialecte local.

7: L’allemand

C'est une langue flexionnelle (où tous les mots ne sont pas invariables) comportant des conjugaisons et des déclinaisons, mais aussi pas moins de trois genres grammaticaux masculin, féminin et neutre). Beaucoup de mots ont par ailleurs une même racine, sans parler de l’usage régulier de dialecte.

6: le finnois 

Cette langue nordique a une grammaire extrêmement complexe qui possède 15 cas. Le finnois emploie souvent des suffixes là où d'autres langues emploient plus volontiers des pronoms et des prépositions . Ce qui fait que l’on peut parler d’une langue « agglutinante ». La langue finnoise va aussi modifier les verbes, noms, pronoms, adjectifs et chiffres en fonction de leur rôle dans la phrase.

5: le japonais

Influencée par le chinois, cette langue emprunte aussi un grand nombre de mots à l’anglais depuis la Deuxième Guerre mondiale. La grosse difficulté de la langue vient de la différence entre la langue écrite et celle parlée. Mais aussi d’une grammaire qui sert à exprimer un vaste panel de politesse et de formalités linguistiques.

4: L’islandais

Un vocabulaire archaïque et une grammaire complexe le rendent très difficile à maîtriser. La principale difficulté de l'islandais réside dans le fait que certaines voyelles sont affectées par leur entourage lors des déclinaisons et des conjugaisons. Mais aussi qu’un même mot peut prendre jusqu’à 70 « formes » différentes.

3: L’arabe 

Un alphabet de 28 lettres, une lecture de droite à gauche, peu de voyelles, la langue arabe est très difficile à appréhender. Une construction complexe des mots en partant d’une racine de base complique son apprentissage. De même que les lettres gutturales seront les premiers obstacles de la langue arabe pour les Anglais et les Français.

2: Le grec

Une langue qui est surtout difficile à cause de ses règles d’accentuation complexes. Une accentuation pourtant très importante, car elle entraîne de nombreuses inflexions qui peuvent changer le sens du mot.

1: le chinois


Une forme écrite qui ne donne aucun indice sur la prononciation et un système de tons qui peut donner un tout autre sens au mot rendent cette langue particulièrement ardue. 

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http://www.levif.be/info/actualite/international/quelle-est-la-langue-la-plus-difficile-a-apprendre/article-4000693426058.htm